Une présence discrète
Nous sommes conscients que notre projet soulève des questions et des inquiétudes.
Nous sommes prêts à vous répondre. En tant que gestionnaires de 5 sites de production en Belgique, nous avons une longue tradition de dialogue avec nos voisins. Ce dialogue constant nous a permis d’adapter et d’optimaliser la gestion de nos projets et de minimiser l’impact de nos activités vis-à-vis de nos voisins. Le projet d’Hemptinne inclura ces ‘meilleures pratiques’ accumulées au fil de ces nombreuses années d’expérience.
Nous avons pris par écrit certains engagements vis-à-vis des autorités régionales, locales et des riverains :
Absence de fours à chaux
Le site ne comportera pas de fours à chaux, ce qui signifie qu’aucun traitement thermique de la matière n’aura lieu à Hemptinne.
Atténuation des émissions sonores et des vibrations
Nous respecterons les normes imposées par la Région wallonne par la mise en œuvre des solutions techniques les plus performantes pour réduire au maximum ces nuisances.
Nos installations fixes de concassage et broyage seront enfermées dans des bâtiments isolés spécialement construits à cet effet.
Les aménagements périphériques (zones tampons) sont aussi des facteurs complémentaires qui permettent de réduire les émissions sonores.
Les autorités nous imposent des normes très strictes à respecter.
En ce qui concerne notre exploitation à Hemptinne, le niveau sonore maximal devra être de 55 dB de 7 à 19 heures et de 50 dB durant les heures de transition, entre 6 et 7 heures, et entre 19 et 22 heures.
A titre de comparaison : le bruit de fond dans une bibliothèque est en moyenne de 40 dB, une conversation normale génère en moyenne 60 dB.
Les tirs de mines sont inévitablement liés à l’activité d’extraction.
Nous respecterons les normes de vibration fixées dans la norme DIN 4150, imposée par la législation wallonne. Nous nous engageons à mettre tout en oeuvre pour limiter leur impact sur la qualité de vie des riverains. Les tirs durent moins d’une seconde. Ils seront précédés d’une alarme sonore limitant l’effet de surprise.
Des appareils de mesure disposés à des endroits connus de tous permettront un contrôle du respect de la norme en vigueur lors de chaque tir, ce qui garantit l’intégrité des habitations environnantes.
Réduction des émissions de poussières
Le placement du concasseur fixe et des unités de criblage dans des enceintes fermées, l’arrosage des pistes, des stocks et même des produits lors du chargement, les buttes tampons, les plantations et autres dispositifs techniques, permettront de limiter la production et la diffusion de poussière.
Expédition des produits par train
L’expédition de nos produits vers le site d’Aisemont se fera par chemin de fer. La possibilité d’une remise en service par Infrabel de la desserte 136 constitue un des éléments déterminants dans le choix du site d’Hemptinne. Les entrées et sorties de véhicules par une route d’accès à créer seront donc limitées aux voitures du personnel et quelques camions de livraison. La carrière ne sera donc pas à l’origine d’une augmentation significative du trafic local.
Contrôle et protection de l’eau
L’étude hydrogéologique réalisée par le Groupe de Travail du Synclinal de Florennes, avec la participation de la Direction des Eaux souterraines de la Région wallonne, et le suivi régulier effectué depuis 2000, permettent de contrôler l’évolution du niveau des eaux souterraines et de surveiller les ruisseaux. Une convention signée entre les trois carriers des entités de Florennes et d’Yves-Gomezée, et les deux producteurs d’eau locaux, fixe les conditions d’une gestion optimale des eaux souterraines et permet de sécuriser l’approvisionnement en eau de la population.
De plus, Carmeuse est signataire et partenaire du projet d’optimisation et valorisation des eaux avec la carrière des Petons et la commune de Florennes.
Aménagement du paysage
La topographie du site est telle qu’elle permettra d’isoler la zone d’extraction et de limiter son impact sur le paysage environnant. Cet aspect a, lui aussi, été déterminant dans le choix d’Hemptinne. Avec l’aide d’une équipe d’architectes-paysagistes, nous avons simulé les modifications qui seront apportées au paysage par le projet.
Nous avons pris soin de nous assurer que, depuis les habitations riveraines existantes, il n’y aura quasiment pas de vues directes sur la fosse de la future carrière, grâce à son éloignement des habitations, à la structure paysagère existante (relief accidenté) et aux zones tampons vertes prévues en périphérie.
L’activité d’extraction est également génératrice de biodiversité, tant pendant la période d’exploitation qu’après avoir été réhabilitée. Le réaménagement du site sera étudié de façon à rencontrer au mieux les aspirations de nos voisins et des autorités locales, tout en prenant en compte les recommandations du service ornithologique de la Défense Nationale.
Limitation du risque de dévaluation des habitations
Notre expérience, dans d’autres sites en Belgique ou à l’étranger, a montré que la présence des carrières ne provoque pas d’évolution négative de la valeur de l’immobilier.
Nous avons néanmoins pris l’engagement, vis-à-vis du Ministre en charge, de trouver avec les autorités compétentes, et avant toute mise en œuvre de notre projet, les modalités de règlement de telles situations si elles survenaient.
Nous avons pris un engagement identique en ce qui concerne les dégâts éventuels dont les voisins pourraient se plaindre et qui seraient attribuables à notre activité.